Les modalités de Contrôle des Connaissances sont mises à jour chaque année et votées en conseil de Département en septembre. En licence MIDO il y a deux particularités que nous envient les LSO et pour lesquelles les élus étudiants se sont battus, ce combat étant le fruit d’un réel travail avec les enseignants, à savoir le principe des « Max Exam » et de la « Conditionnelle ».
Cette année, Émilie, élue Unido au conseil MIDO, a voté contre au dernier conseil. Elle nous explique pourquoi :
Les Max Exam ont été mis en place après être tous tombés d’accord sur le fait que les Mathématiques sont parfois une science nécessitant un déclic qui peut arriver en fin de semestre, d’où cette possibilité donnée aux étudiants de ne conserver que la note obtenue à l’examen si celle-ci est supérieure à la moyenne sur tout le semestre.
Passer en conditionnelle est le principe selon lequel si un étudiant a validé uniquement un semestre sur deux, il peut l’année suivante, tout en recommençant le semestre non validé, suivre les cours et être corrigé aux différents CC Partiels et Examens de l’année suivante, dans le but de ne pas prendre le retard qu’un redoublement pour uniquement un semestre engendre.
Cette année, comme les années précédentes, les matières pour lesquelles le max exam sera appliqué ont encore été modifiées. Le programme n’a pas pour autant été modifié et les attentes des enseignants restent inchangées. Les élus étudiants réclament plus de stabilité, et regrettent de devoir mener les mêmes débats chaque année.
Autre changement, la conditionnelle à l’année a été définitivement supprimée en raison d’un cas isolé d’un étudiant ayant échoué à plusieurs reprises au même semestre tout en validant l’année suivante. Les étudiants auront désormais le droit d’effectuer un semestre en conditionnel mais plus une année complète, rompant donc avec l’idée de ne pas perdre de semestre au cours de la licence. Le conseil a d’ailleurs fait entendre qu’ils n’hésiteraient pas à supprimer totalement ce droit si un autre cas isolé se présentait.
Nos élus étudiants sont donc mobilisés contre ce changement et la voie sur laquelle le conseil se place en supprimant un droit pour lequel des débats et discussions avaient déjà été menés.